Article initialement paru sur Facebook le 6 mars 2014
L’inversion de la courbe du chômage, ça c’est une invention pour ne pas dire grand chose…
L’autre jour le ministre du travail répondait à une question d’un sympathisant de gauche « Et pourquoi pas interdire le chômage pendant qu’on y est? »
Et pourquoi pas? Puisque tout a été essayé sauf ça, essayons l’utopie…
Voila ce que je proposerais:
– à chaque embauche, l’employeur percevrait l’équivalent d’un SMIC pendant un an, cotisations patronales incluses, soit 25.000 euros environ pour un emploi à temps plein
– un demandeur d’emploi voulant créer son entreprise pourrait bénéficier de la même somme
– de même un demandeur d’emploi voulant se former pourrait financer une formation dans la limite de ce montant
Si cette somme est dépensée pour les trois millions de chômeurs ça fait 75 milliards d’euros.
Enorme me direz vous? Pas tant que ça si on compare aux 40 milliards du budget de l’assurance-chômage, aux 15 milliards de déficit de la Sécu (ou encore au bénéfices des stars du CAC40 ou même à la fraude fiscale; si, si on peut comparer...).
Ces 75 milliards seraient en partie compensés par une réduction des cotisations à Pôle Emploi (ben oui, s’il n’y a plus de chômeurs, il n’y a plus de besoin de cotiser pour les indemniser), par une réduction du déficit de la Sécurité sociale (le fameux trou de la sécu serait fortement corrélé au taux de chomage…) ou encore par une hausse de recettes fiscales (quelques dizaines de milliards de pouvoir d’achat en plus ça devrait générer un paquet de TVA et d’impôt sur le revenu…).
Pour le reste, s’il reste quelques milliards à financer, je suis sur que chacun de nos concitoyens est prêt à mettre la main à la poche pour éradiquer le chômage.
Et bien sur, les entreprises, grandes bénéficiaires de cette affaire, accepteraient bien évidemment de verser leur obole.
Bon, on commence quand?